J'aime beaucoup écrire, vraiment beaucoup. Auparavant c'est uniquement au plan professionnel que je rédigeais des textes. Un jour, sans rien voir venir, j’ai été contaminé par le virus poétique.
Peu après mon arrivée, lors d’une ballade à Trois-Rivières, j'ai remarqué
des plaques métalliques fixées sur un grand nombre de bâtiments situés au
centre-ville. Sur chacune de ces plaques est gravé un court poème.
L'interaction entre l’expression poétique et l'architecture m'a réellement
ému. Intrigué, j’ai posé plusieurs questions sur cette exposition hors du
commun. J’ai appris qu’il existe un Festival annuel de la poésie à
Trois-Rivières et que ces plaques sont des sceaux qui intègrent la poésie au
patrimoine bâti de la ville. C'est à ce moment que, pour moi, la poésie a
pris tout son sens.
J’ai osé pousser la porte du monde des Aragon, Baudelaire, Nelligan, Desrochers, Larouche, mais aussi des contemporains Clancier, Springer, Ducharme, Breault, Descoteaux, Talbot, Demers, Painchaud, Caron, Larouche, Michaud, Gagnon. Quels compagnes et compagnons fascinants …
De retour à Jonquière au Saguenay, après un séjour de 5 ans en Mauricie, je suis heureux de joindre ma passion à l’audace des gens de ma région.
François Drolet
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