Tu M’attaches

 

La guérison a débuté par un séjour

Un prétexte pour partir tout court

Celui qu’on choisi après une peine

Un défi à l’amour propre, la déveine

 

À l’esprit libéré, un nid apparaît

Accueillant, il offre un havre frais

Ayant assez de place pour mon cœur las

Garnie de rubans, parfums et de panoramas

 

Puis le regard a porté plus en avant

Attiré par un geste un mouvement

Le reflet d’une eau bleue ondulante

Onde fraîche, enivrante, ensorcelante

 

Voilà une rive, un quai où accoster

Dans mon hésitation à m’amarrer

On dit que toujours les ports resteront

Les gardiens fidèles de la compassion

 

Vieille cité, tu ouvres grandes tes mains

Pour m’attacher à ton mât et aux voisins

Tes trois rivières ont lavé mes plaies

Tes bras de mère tendus m’offrent la paix

 

 

Jonquière, juillet 2008


Retour au
Menu de François