Le Périple de Paul

Explorer en roulant dans la nuit

Entre monts, plaines et cols

Voir assez d’espace pour en perdre le sol

Tel un abîme éteint, coupé de la vie

Soudain une nuée, la lumière luit

L’obscurité éclairée d’une auréole

Un essaim de petites lucioles

Immobiles, suspendues par magie

Ouvre grand les yeux, ralentit

Délaces tes godasses Paul

Enfonce bien tes pieds au sol

L’itinéraire cache des souvenirs enfouis

Les réponses surgissent petit à petit

Elles réveillent le héron qui s’envole

Se cachent derrière un tournesol

S’affichent sur un cumulus blanchi

Le périple n’est jamais fini

Tous les jours te font l’école

Tes vacances sont un envol

Et toujours tu seras surpris

Trois-Rivières, octobre 2007

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