SOMBRES… COMME LE SOIR
L’avenir devient parfois noir
J’organise une embuscade à l’espoir
Je fous mes principes au dépotoir
Puis me jette sur l’écritoire
Je verse le temps dans un entonnoir
Sans passé, sans demain à boire
Vivre le présent et y croire
Marchant seul, isolé dans mon couloir
HAÏKU SOMBRES…COMME LE SOIR
Flâner sous un pont La cloche du train sonne Cathédrale d'acier |
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Encore plus que noir Le blanc perd sa lumière Nuit qui avale tout |
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Quand rien ne survient Marcher sans destination Pour semer l’ennui |
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Revenir à pied Vent cinglant mon visage Eh, Noroît d’automne !
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François Drolet©, juin 2009
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