PIERROT
Il arrivait de la lune quand je l’ai connu Éclairé par la lumière de la nuit L’arlequin tenant la plume est alors apparu Scellant un pacte entre lui et l’origami
Ses personnages naissent de sa vue Découpés dans des bouts de lubie Papier, carton, seing de glue S’organisent comme par magie
Ce farceur silencieux n’a qu’un but Délivrer les pantins de leur fantasmagorie Bouger les doigts d’un monde perdu Ressusciter l’enfant ayant trop vieilli
Une âme généreuse telle une potion du salut Des rêves semant des cailloux dans notre allégorie, Comme des marques pour tracer la voie vers l’issue L’affranchissement de notre quotidien fini
Ce compagnon marionnettiste rompu Puisera dans le céleste campanile qui luit Fables, fantoches et merveilles en continu Il restera l’artisan de l’insolite, de la belle vie
François Drolet fransky@hotmail.com
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