Vieux comme le monde
J’ai parfois l’impression d’être si vieux et si âgé,
Qu’il me semble que j’étais là avant même que la Pangée
N’émerge à la surface ronde et tourmentée des eaux,
Et qu’il y naisse un peu partout plantes et animaux.
Lorsqu’au soir ébahi je scrute émerveillé notre ciel étoilé,
Je suis misérablement grand et formidablement petit.
Il y a en moi tant de mondes et des foules de peuples entiers,
Qui s’émerveillent regardant tous ces espaces infinis.
Ils contemplent eux aussi ces immensités gigantesques.
Ils peignent des tableaux et ils gravent des fresques.
Chantant l’immensité de ce qui est mon être,
Et se demandent si je suis en expansion, peut être…
Alain Springer© 2010 - - - - -
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