Je regarde dehors tout ce bleu m'envahit


Et je pense à tes yeux qui brillent dans ma nuit.

Nous irons sur les dunes humer à pleins poumons 


L'odeur des herbes folles dont les effluves mauves et roses

Embaumeront au soir venu  nos nuits d’été d’amour

Lorsque le couchant devient roux. 

Et les gestes se font plus doux. 

Lorsque l'air c’est fait si léger que pas un souffle ne l’agite 


Et que seul le bruit de la vague enveloppe

Nos rêves enchantés au fil de nos esprits en fuite, 


Au gré de nos espoirs gardés.

Embrassés, enlacés, illuminés et passionnés puis emmitouflés,

Camouflés,  comme tendrement enroulés

Dans une couverture d’amour

Pour attendre le petit jour. 

Et voir à nouveau le soleil se lever

Au-dessus des dunes dans la fraîche et tendre rosée.

~*~

Alain Springer© 2007

 


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