03 septembre 2004
Septembre, mois d’impatience, d’anniversaires
Mais tous depuis le sont aussi, avec leurs heures qui traînent
Depuis qu’un soir d’avril tu as franchi sans rênes
Juste une rue, en forban, en pirate, en corsaire
Tu es entrée par effraction dans sa vie d’homme
Une fois encore, tu l’as voulu, tu l’as séduit
Sans te laisser le temps d’évacuer ta nuit
Laisser le temps au temps n’est pas pour ta pomme
Bientôt cinq mois que nos cœurs s’émerveillent
Et bonheur et douleur alternent pour lui chaque jour
Il parait qu’il ne peut être autre en amour
Quand deux êtres surpris par un grand cri s’éveillent
Elle, comme un oiseau, plane dans le ciel
Elle a peur de tomber mais oublie aussi vite
Lui analyse, interroge, évoque leur passé qui pique
Ne veut plus d’échec ni de femme à fiel
Il lui trouve une douceur, une tendresse si fine
Belle entre toutes, la plus belle, si câline
Sûr de cela puisque seule lumineuse
Sûr de ne vouloir qu’elle et heureuse
Après une nouvelle crainte, vite mûre
Exprimée, écoutée sans méfiance
Nous voilà ma déesse, ma tigresse, enfin sûrs
De pouvoir nous confier nos vies en toute confiance
Chaque jour et malgré les chardons
Qui me griffent sans que je m’y attende
Je t’aime de plus en plus mon amour, mon offrande
Sûr que nous serons encore ensemble dans mille ans.
Nos buissons d’épines de vie, passeront à trépas
Toi et moi savons maintenant que nos routes sont une
Et même si quelques pousses reviennent sous nos pas
Tu es celle que j’aime, tu es mon clair de lune.
Toi qui sais si bien me comprendre
Toi qui veux de moi sans attendre
Je veux aussi de toi pour toujours
Je le dis, le répète, pour toujours
Je t’aime tendrement mon bel ange
J’aime presque tout ce que tu es, je t’adore
Tu es ma vie nouvelle, mon futur, ma mésange
Tu es mon inspiration et bien plus encore
Retour au Menu de Guy