Toucher le soleil
Au cœur de cette vie
Tu crois ne pas pouvoir saisir
Les astres dans le ciel
Ni la lune qui rêve,
Ni l’étoile qui rit
Et danse sur ton ombre ?
Il est pourtant si simple
De poser le soleil
Dans le creux de ta main,
De caresser la lune
Tremblante sous tes doigts,
De pianoter sur chaque étoile
Ainsi qu’autant de notes
D’un même clavecin.
Il faut peu de chose, bien peu.
Ouvrir large tes sens
À l’espace de vivre,
Éclore ton regard
Sur le moindre reflet,
Étendre tes deux bras
Pour élargir ton ombre
Aux dimension de la lumière.
Il suffit d’allumer
Un matin de tendresse
Au désir d’accueillir.
Il suffit de si peu,
Sans doute d’écouter
Plus longuement,
Plus doucement
Le chant des galaxies
Qui brûlent sur la terre :
Les regards rencontrés.
François Fournet
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