04 septembre 2004 

Quelques phrases jetées avec malice

Sans anathème, une forme de pari

Sans garantie, ma miss

Aussi tu peux me dire : « au panier mon chéri »

Tu es une femme de charme

Qui a connu bien des drames

Mais aussi le cœur, le rire, la beauté

Qui aime le plaisir sans compter

Tu n’es ni femelle

Ni cheval ni donzelle

Pas facile à dompter, à flatter

Sauf peut-être pour rassurer

Tu es bonté, générosité, un vrai paradis

Elles font de toi une sorte de « sainte »

Oubliant souvent sans contrainte

Portable, auréole, paroles dites, quelle étourdie !

Tu n’es jamais celle qui joue de l’autre

Avec toi sans savoir, quelquefois.

Tricher n’est pas ton style

Tu n’en n’as pas le profil

Tu n’es ni bête, ni vierge ni serpent

Encore moins attachée à l’argent

Ta vie est une route sinueuse

Avec devant toi la portion valeureuse

Tu es un peu naïve, souvent crédule

C’est à la fois ta faiblesse et ton charme

Toujours battante, jamais ridicule

Tu es combattante sans armes

Tu n’es pas celle qui parait

A l’allure conquérante

Ton grand cœur n’est pas monnaie courante

Ta foi, pas toujours en retrait

Tu n’es ni de bois ni facile

Ni méchante, ni envieuse

Ni mesquine, ni comptable, quelquefois capricieuse

Tu n’es pas rancunière, la chance des imbéciles.

Tu es belle et suave de partout

Faisant tout avec cœur, jamais à moitié

Sauf quand il s’agit de papiers

Peu importe puisque tu en vois le bout

Alors que penses-tu mon fakir

De ces douceurs, de ces verdeurs

Es-tu assez lucide, confiante mon amour, et courageuse

Pour me dire ce que chaque mot t’inspire ?

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