M'Amour,
Je te vois si beau là sur moi
Les yeux fermés
Perdu dans tes délires
Toi qui tant me désires !
Oh!
Mon homme
Ce que tu es beau !
De
ta bouche ouverte
Un cri muet ne peut s'échapper
Tu es là en moi
Le rêve devenu réalité !
Oh!
Mon trésor
Ce que tu es bon !
Tu
es si beau !
Je garde les yeux ouverts
Pour ne pas oublier
Ton être entier, illuminé
Lorsque tu m'aimes !
M'Amour,
ta chair en moi bouge
Me triture, me cherche
Au plus profond de mon corps
Et en mon âme, me flèche !
Ce
que tu es bon !
Ce que tu es beau !
Tu
grossis, glisses en ce va et vient
Là, entre mes reins !
Tu fais verser rivières
Lacs et océans
Tu es dieu, je suis déesse
Tout est possible en cet instant !
Tu
ouvres les yeux, nos regards se noient
Je suis ta reine, ta femme à toi !
Indicible moment !
Silence !
Je
suis de feu
Tu es torrent
Nous sommes un dans l'âme
Et deux corps à la fois !
"Oeuvre
bicéphale"
J'ai parlé, brisé le silence
Qu'un seul instant
Le temps de nous dire !
Que
nous sommes beaux !
Harmonieux !
Amoureux !
Aimants !
Amants !
La Vie !
Je
crie en dedans
Je suis muette
Te vis pleinement
En ce précieux moment !
Goût
de ciel vermeil !
Goût de miel bleu !
Mon Ange !
M'Amour merveilleux !
Quelle
plénitude en cet instant magique !
Ta
grosseur en moi qui me fouille
Me triture, me capture
Monter plus haut, plus loin !
Long voyage à l'intérieur de nos terres humides !
L'indicible
!
M'Amour,
ma chair
Tu me remplis
Me fais devenir mer houleuse !
Maître du navire
Qui nous vague au-delà des nuits !
Restons
là
Que le Temps fige
Que rien ne vienne arrêter
Le Voyage Sacré !
Tu
es ma chair !
Je suis ta chair !
Nos odeurs mélangées
Parfument l'alcôve.
Ton nectar laiteux
Me donne vie !
On
atteint le Nirvana
On se repose
Enlacés
On recommence après la pause
M'Amour ce que c'est bon d'aimer !
Que
nous sommes beaux !
Deux enfants pleins de leur pureté virginale
Toute petite, tout petit !
La chair est belle
Elle est rose
Douce comme rosée de minuit !
Je
t'aime, tu sais !
Je sais que tu m'aimes aussi !
À longueur de jours et de nuits !
Pour la Vie !
Pour l'Éternité !
Tu
es beau, sur moi, perché
Ton aiguillon entre mes flancs
Fait un sillon
Laboure mon champ !
Je
te sens
Tu bouges en moi
À nouveau, me prends !
Tu bouges en moi
À peine
Tout lentement !
Douce douceur
Que je t'aime !
Dans
mes veines
Coule mon sang
Coule le tien
Au même instant !
Sang comme eau
Deviennent Océan !
À peine as-tu effleuré
La veine
Que coulent fleuves et mers
Du pays d'Antan !
Je
t'aime !
Je t'aime !
Chair dans ma chair !
Je t'aime !
T'aime tant !
Ode©
Oeuvre en titre : « Le Voile Rose » de Claude
Théberge©
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