Tu as tenu ma main
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Tu as tenu ma main aux sentiers hésitants
Alors que mon regard se perdait inutile
Ton œil montrait la voie mon sol était fragile
Et le son de ta voix grave et rassurant
Etait la main courante le garde-fou solide
Où j’accrochais mon cœur aux bords pentus du vide.
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Puis tu m’as libéré, enfin.
Je me suis retrouvé, serein.
Ton regard bienveillant
Me couvait tendrement
Et tu tendais ta main
Indiquant le chemin
Faisant ce petit geste
Des doigts, preste.
Et qui nous disent va
C’est là, droit devant.
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Nous ne sommes plus qu’un
Il en a fallu du chemin
Pour qu’enfin je comprenne
Que tu avais lâché les rennes
Pour mieux faire de moi
Celui qui est là, devant toi.
~~~~~~~
Et qui t’aime.
Alain Springer© Janvier 2009
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