Le vent bleu pousse tes cheveux vers un Orient plein de promesses.

Au premier regard on pourrait, penser que ce vent fougueux n’a qu’un sens

Et que toujours il portera un chant sourd et désespéré vers un au-delà incertain

Qu’il ne sait ni quand ni comment ni même pourquoi il s’envole.

Mais il fait le tour de la terre, ce vent porteur que tu écoutes.

Par delà des mers et des monts un jour il reviendra sans doute,

Embaumé de parfums d’été aux senteurs d’espoirs égarés.

Le temps emporte-t-il le vent où bien est-ce Éole qui transporte le temps ?

Les heures s’étirent en pensant qu’elles sont devenues si folles

Qu’elles ne servent que le temps et que cet espoir qu’elles immolent

Ne renaîtra avant longtemps.

 

Mais je te l’ai dit, heures folles elles ne savent rien du temps.

Elles ignorent tout du vent elles ne savent qu’égrener des minutes, inutilement.

 

L’espoir est aux ailes du vent.

 

Il court sur elles en attendant…



Alain Springer©




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