Le jour d’hier

 

 

 

Le jour d’hier s’est refermé

Sur un espace encore hostile

Des monstres s’y cachent encore

Mais ils ne sont plus si sûrs d’eux

Ils sont redevenus peureux

Et savent que je suis à nouveau

À bord de cet animal faible

Dans lequel, maîtres à bord

Ils avaient cru les imbéciles

Avoir vaincu l’être fragile

Mais ils se trompaient c’est heureux

Plus fort plus grand plus généreux

Ma force revenue de loin

A fait de moi calme et serein

Un esprit fort, conscient de plus

D’avoir en ces temps de péril

Appris sur eux tant de puéril

Qu’ils auront avant bien longtemps

Plus de mal à hanter mes nuits

Cachés, tapis, aux coins des jours

Où le sombre peut l’emporter

Ils savent que je suis chez moi

Qu’ils n’y sont pas bienvenus

Et que désormais il faudra

Compter sur une chose en plus

L’amour en moi est de retour

Il veille et je suis dans son lit.

 

Alain Springer©

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22/01/2009

 

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