A quoi bon dire, écrire, parler ; tenter de convaincre.

 

Pourquoi ?

 

Vous qui prétendiez la combattre,

 

L’indifférence est dans vos têtes

 

Et puis viendra l’indifférence, pensaient-ils… disaient-ils, parfois

 

Mais elle est là pauvres amis !

 

Elle est l’invitée de la fête.

 

Elle est là aujourd’hui en vous et vous ne connaissez qu’un chant

 

Celui-la qui fera de moi, un chantre du renoncement.

 

Votre silence me consterne et me plonge dans le chagrin

 

Lorsque vous regardez ailleurs tandis que je brandi le poing

 

Mes coups de gueule par vous pris

 

Pour propos amers ou aigris

 

Je fulmine et j’enrage

 

Et monte mon courroux

 

Contre ceux de mon âge

 

À qui je livre tout

 

Mais à quoi bon se justifier,

 

Quand tout montre que l’on a tort.

 

A quoi sert de gesticuler

 

Face à qui rie ; face à qui dort !

 

Je parle de l’indifférence

 

À l’aréopage joyeux

 

D’une bande d’amis heureux

 

Qui prennent mes mots pour un jeu.

 

A quoi sert de montrer du doigt

 

Ce que donc jamais ne verra

 

Votre œil qui ne sait voir, je crois

 

Que cet arbre pourtant si mince

 

Cachant mon désespoir, parfois.



 



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