L’île

 

 

Je l’imagine exotique,

Riche de rêves câlins…

Elle est là-bas, magique,

Dans le lointain…

 

Petite et floue,

Enveloppée dans la brume matinale ;

Elle m’obsèdera jusqu’au bout,

Et deviendra fatale…

 

Elle est comme une ombre chinoise

Qui se dessine sur l’horizon…

Elle s’incruste dans ma mémoire

Pour devenir ma déraison…

 

Elle se miroite dans la mer

Qui baigne ses plages blondes.

Je dois me laisser faire

Et rêver d’un nouveau monde…

 

Elle est romantique,

Et ses accents latins chantent

Des sérénades magnifiques,

Qui m’envoûtent et m’enchantent…

 

Elle me parle d’amour

Avec sa musique et ses danses chaloupées.

Sa culture fleurit jour après jour,

Et m’offre ses images colorées…

 

Les alizés la caressent doucement,

Et chuchotent à ses fleurs

D’exhaler leurs arômes capiteux et enivrants,

En épanouissant leurs cœurs…

 

Elle est belle et sereine,

Même si la mer la dérange avec fracas,

Par un tumulte, en chaîne,

Que les tempêtes engendrent parfois.

 

Elle est délicieuse

Par sa cuisine épicée…

Elle est charmeuse

Par ses saveurs mijotées…

 

Les rayons lumineux

Du soleil éclatant

Lui donnent son teint merveilleux,

Qui m’éblouira longtemps…

 

Puis l’on voit le soleil couchant

Se fondre doucement

Dans le fond des vagues frissonnantes,

Venant s’évanouir sur la plage, ensorcelantes…

 

Elle est mon rêve d’enfant

Que je conserve précieusement,

Pour les jours tristes et gris

Que la vie nous inflige les jours de pluie….

 

Elle est dans ma tête

Depuis longtemps, elle y sommeille…

A chaque musique de fête,

Des envies d’ailleurs s’éveillent…

 

Elle est le soleil de mon cœur,

Qui me permet de m’évader…

Qu’importe mes humeurs,

Rien ne m’interdit de rêver… !!!

 

Septembre 2000

Françoise Marie BERNARD

 

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