La feuille morte.
Indifférente au temps qui passe Elle tombe, prenant des poses. Doucement elle se prélasse Rien ne l’oblige. Elle dispose…
C’est une feuille, rouge d’automne Elle n’a que faire des heures Elle descend pour faire un somme Au pied d’un arbre comme on pleure.
D’autres avant elles sont venues Et d’autres la suivront bientôt Au bas du vieil arbre chenu Elle se reposera tantôt.
En elle est le futur de cet arbre Mais elle n’en a pas connaissance Les feuilles ne sont pas de marbre Mais elles n’ont pas de conscience.
Comme elles nous partons un jour Et nos âmes réconciliées Formeront aussi à leur tour De nouvelles âme bien nées.
L’âme des poètes ne meurt Elle génère au bout des jours D’autres saltimbanques jongleurs Qui font danser les mots D’amour…
Alain Springer samedi 29 août 2009 http://histoiresdemots©
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