Sous un caillou on peut cacher sa peine

Et sous une pierre un chagrin

Sous des pleurs l’amour d’une reine

Que l’on croyait sans lendemain

Dans un coin de son cœur

Un repli de son âme

On cache son bonheur

On entretient la flamme

Petite elle vacille et tremble

Improbable, incertaine

Elle meurt, il nous semble

Mais renaît, souveraine

Elle nous gagne, nous transporte

Nous émeut parfois de faiblesse

Et puis la revoilà, si forte !

Que nous en rêvons de caresses

L’espoir n’a ni âge ni lieu

Ni territoire, ni frontières

Il se niche là où il veut

Son domaine est la terre entière

Il vole au dessus des nuages

Parcourant des miles et des lieues

Se rit des monts et des naufrages

Et porte son message heureux

Alain Springer©

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Photo : Éric Dronnet

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