De tout temps je t'attendais
Depuis les débuts du Monde
Des siècles j'ai erré
Mais puisque la terre est ronde
Je t'ai enfin trouvé



Le sais-tu seulement
Toi que j'aime en secret
Que depuis tout ce temps
Du destin il est un décret
Celui qu'un jour tu m'aimerais



~*~



Au ventre tourmenté des synchronies
Sous les étoiles du songe
Monte le désir de chair et de sang
Replié dans l'écho blanc des lunes
Comme feuille au bourgeon de printemps



Au soleil vert des prairies gorgées d'eau
Les fleurs sauvages offrent leur mystère
Comme je t'offre le mien, je me dévoile
L'âme dénudée, offerte, enfin, enfin toi !
Tu m'ouvres les bras, il est l'heure



À la récolte des miels d'automne
Des grappes remplies de vins chauds
La chair mûrira, la feuille rougira
Fleuriront nos amours
Et nos regards porteront le jour



Car dans le sillage des départs jaillissent les retours



~*~



De tout temps tu m'attendais
Depuis les débuts du Monde
Des siècles tu as erré
Mais puisque la terre est ronde
Tu m'as enfin trouvée



Tu sais maintenant
Toi qui m'aimais en secret
Que depuis tout ce temps
Du destin il est un décret
Celui qu'un jour je t'aimerais



Ode
11 mai 2005




Oeuvre en titre : « Coup de foudre » de Claude Théberge©

 

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