CAROLINS

 

 

Quand les chemins du matin

Ont l’air de longs carolins

Au bord des eaux perverses

  

Quand les jardins de juin

Gardent l’odeur du jasmin

Le soleil se renverse

 

 

Le ciel aux reflets corallins

Porte en lui un goût libertin

Qui bouleverse

 

 

 Couchée dans la houle du thym

La fraîche menthe et le plantain

L’été me berce.

 

Marine DUSSARRAT

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