Un coin pour un canard

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Un canard m’a demandé

de lui offrir un coin

dans une page,

un coin de poésie.

Dans tous les coins

et les recoins

ou les surcoins

de ma cervelle

je n’ai trouvé de coin.

Étais-je donc coincé

au point de ne

trouver de coin

parmi les coins

et les recoins

de tous les coins.

N’ayant nul accointance

pour demander un coin,

et n’existant de coin

ou de marché de coins

pour acquérir un coin

hormis le fruit : le coing

j’étais au coint de décider

de mériter le coin.

Coïncidence !

à ce coin de l’histoire,

jaillissant de son coin,

le canard déclara :

ô foin d’allez  plus loin,

tu m’as servi en coins.

 

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